Simulez votre rachat de crédit

Jusqu'à -60% sur vos mensualités

Vous êtes ?

Gratuit & sans engagement

Après les récents baromètres, les prix du mètre carré ont encore augmenté au mois de mai dans les grandes métropoles, notamment à Paris. Une tendance haussière expliquée par la baisse des taux d’emprunt.

Les prix de la pierre continuent de progresser

Mauvaise nouvelle pour ceux qui souhaitent acheter un bien immobilier, les prix du mètre carré continuent d’augmenter en France. Une tendance haussière qui se confirme depuis janvier 2016.

En fait, depuis que la Banque centrale Européenne a ramené ses taux directeurs en zone négative, les potentiels acquéreurs ont plus de budget. Cette baisse des taux directeurs a donné davantage de liquidités aux banques et de capacités financières aux acquéreurs.

Comme les vendeurs sont conscients de ce phénomène, ils en profitent pour demander plus aux acquéreurs. Et c’est dans les grandes métropoles que ce phénomène est plus significatif. A Paris, les prix ont progressé de 1,9 % en seulement 6 mois et de 0,8 % le mois dernier.

A Paris, la tendance haussière est particulièrement sensible sur les grandes surfaces dont les prix augmentent de 2,1 % depuis le début de l’année. En région, le mouvement suit aussi la tendance de la capitale.

A Bordeaux, le prix moyen du mètre carré a progressé de 0,8 % le mois dernier. A Lyon, Marseille et Lille, la hausse est moins marquée avec + 0,3 % en mai. Toutefois, les prix sont en baisse à Strasbourg (-0,6 %) et Nantes (-0,2%) au cours du mois dernier.

La hausse des prix favorisée par la baisse des taux d’intérêts

La hausse des prix immobiliers observée un peu partout en France depuis le début de l’année s’explique principalement par la baisse des taux d’intérêt des financements immobiliers accordés aux acheteurs par les banques.

Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le coût moyen du financement à l’habitat a poursuivi sa baisse le mois dernier pour atteindre 1,77 % sur toutes les durées confondues (hors assurance), c’est moins de deux fois qu’il y a 4 ans.

En janvier 2016, le taux moyen sur 240 mois (20 ans) était de 2,5 %. A ce jour, il est de 1,9 % soit 4,8 % de progression du pouvoir d’achat en seulement 5 mois. Cela encourage les potentiels acheteurs solvables, mais aussi les vendeurs à augmenter le prix de leur bien.

Ainsi, la marge de négociation s’est considérablement réduite depuis le début de l’année. Disposant plus de capacité d’emprunt, les acheteurs négocient de moins en moins.