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Depuis quelques semaines, le taux d’emprunt de l’Etat Français, l’OAT 10 ans, n’en finit plus d’augmenter, à près de 1 %. Cependant, à quoi faut-il s’attendre sur le marché immobilier ?

La hausse des OAT va-t-elle stopper la baisse des taux ?

Alors que l’OAT 10 ans de la France poursuit sa remontée depuis quelques semaines, la menace d’une hausse du coût du prêt plane à nouveau sur le marché du crédit à l’habitat. Si certains observateurs y constatent le signe d’un début de stabilisation des taux, d’autres y voient le renversement de sa courbe. Pourtant, le coût du crédit ne devrait pas augmenter fortement dans l’immédiat même si la hausse des obligations assimilables du trésor se confirme.

Compte tenu de l’abondance de liquidités dans les banques et de la politique de la BCE, personne n’avait prévu une telle tendance pour les prêts immobiliers. A savoir que la tendance baissière des taux a poursuivi son grand plongeon jusqu’à atteindre un niveau historique de 2,03 % en moyenne selon observateur Crédit Logement /CSA.

L’une des principales raisons de cette baisse concerne les taux d’emprunt obligatoires auxquels l’Etat Français s’endette à 10 ans. A près de 2 % l’année dernière, les OAT 10 ans de la France se sont effondrées jusqu’à 0,33 % début avril. A ce jour, ces mêmes obligations se sont tendues, passant à près de 1 %. Logiquement, cette remontée devrait ralentir (voir stopper) la baisse des taux d’intérêt.

Une remontée des OAT 10 ans peut annoncer une nouvelle donne

L’obligation assimilable du trésor 10 ans constitue l’une des principales références pour déterminer le coût de crédits immobiliers accordés aux particuliers. De ce fait, il existe un réel lien entre les OAT 10 ans et les financements à l’habitat.

Certes, ce taux n’est pas une ressource pour les banques, mais elle est la principale référence pour une prise de risque à 10 ans. Ce délai correspond à la durée moyenne de contrat de prêt à l’habitat. Elle reflète aussi le taux auquel les banques peuvent elles-mêmes s’endetter pour se refinancer et pour se garantir. Cependant, un prêt immobilier à 10 ans ne peut pas être adossé à un OAT 10 ans.

Par ailleurs, les prêteurs considèrent à juste titre que le niveau des obligations assimilables du trésor reflète celui du coût du crédit immobilier. Ainsi, une remontée des OAT 10 ans de la France peut donc signifier une hausse du coût des financements immobiliers. Certes, la remontée des OAT 10 ans donnerait des arguments aux banques pour augmenter le coût du crédit, mais cette donne a toutefois peu de chance d’être brutale tant que la BCE joue en faveur des banques et pour la reprise de la croissance.