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Ce jeudi 3 décembre 2015, la banque centrale Européenne doit annoncer de nouvelles mesures monétaires pour lutter contre l’inflation faible. Cependant, quelles pourraient être les conséquences pour les taux d’intérêt et pour le crédit aux ménages ?

La BCE va renforcer son soutien à l’économie Européenne

Face à la stagnation des prix en zone Euro, la banque centrale Européenne (BCE) s’apprête à annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre l’inflation faible et pour relancer la croissance.

Pour les observateurs, l’institution de Francfort va créer une situation inédite en renforçant son soutien à l’économie et en baissant davantage son taux directeur général alors que la banque fédérale Américaine s’apprête à augmenter ses taux.

Pour cela, la BCE va muscler son vaste programme de rachat de dette, baptisé l’assouplissement quantitatif (quantitative easing en anglais, QE), qui consiste jusqu’à présent en l’achat de 60 milliards d’euros de titres par mois jusque septembre 2016.

Selon certains observateurs, l’institution va étendre ce programme dans la durée et augmenter le rythme des achats mensuels. Certains évoquent déjà le « QE2 ».

Quelles conséquences pour le crédit aux particuliers ?

Pour certains économistes, les nouvelles mesures que va annoncer la BCE, pourraient être accompagnées par une baisse du taux de dépôt, qui s’applique aux établissements bancaires déposant des liquidités à court termes auprès de la BCE.

En d’autres termes, mettre en place le taux de dépôt en négatif, c’est-à-dire, taxer les banques pour les liquidités qu’elles laissent dormir dans les caisses de la BCE.

Cette pénalité pourrait inciter les banques à prêter davantage aux ménages et aux professionnels, avec pour effet d’assouplir leurs conditions d’octroi et de proposer des taux d’intérêts attractifs.

Par ailleurs, si cette mesure est une bonne nouvelle pour les crédits aux particuliers, le taux de dépôt négatif pourrait décourager les liquidités étrangères souhaitant s’installer au sein de la zone Euro.

Une telle tendance aurait pour conséquence de faire augmenter l’euro par rapport aux autres devises, ce que la BCE cherche à éviter.