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Moins chère et plus simple d’utilisation, les banques en ligne semblent séduire de nombreux Français. Cependant, si elles n’ont pas encore réussi à convaincre massivement les consommateurs, les grands réseaux bancaires les utilisent pour tester de nouvelles offres.

Des banques en ligne mobilisées pour tester de nouveaux concepts

Selon une récente étude, la part des banques 100 % en ligne a passé le cap des 10 % d’usagers en France. Un cap modeste, mais un cap tout de même.

Cette étude montre que malgré leurs tarifs attractifs ou leurs produits d’épargne performants, les banques en ligne n’ont pas encore réussi à convaincre massivement les Français. Cependant, pour les grands réseaux bancaires, ces enseignes numériques peuvent être un atout.

Depuis quelques mois, les grandes banques Françaises se servent de leurs filiales en ligne pour tester des concepts qui peuvent par la suite être appliqués dans leur maison mère.

De Boursorama pour la Société Générale à la banque Fortuneo pour Crédit Mutuel en passant par Hello bank pour BNP Paribas, ces enseignes numériques, souvent de petite taille, peuvent se permettre plus de choses que les grands établissements bancaires.

Quelques exemples de banques en ligne testeuses

Depuis quelques années, plusieurs concepts ont été testés sur les banques en ligne.  Dans le but d’accroitre sa production, la banque Fortunéo a lancé la souscription d’assurance-vie en ligne et les autres fonctions qui y sont associées.

De son côté, la Société Générale via Boursorama avait lancé depuis 2013, pour la souscription de prêt à la consommation en ligne, un concept qui devrait être lancé en 2016 dans le réseau de la maison mère.

Autre exemple du statut de banque testeuse : certaines enseignes sont déjà entrées en négociation avec l’opérateur téléphonique Orange pour participer au lancement de ses offres bancaires en ligne en France. Selon certains médias, l’opérateur historique devrait trancher dans les semaines à venir entre Boursorama et Groupama banques.

Cette stratégie permet aux grandes banques de tester leurs nouveaux concepts sans risque car, en cas d’échec, c’est plus facile pour ces enseignes numériques de recoller les morceaux que pour un réseau qui compte plusieurs milliers de clients.