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En 2008, 57.4% des ménages français étaient propriétaires de leur résidence principale. Dix ans plus tard, la situation n’a que très légèrement évolué avec un chiffre de 58% (source INSEE). Cette stagnation serait-elle due à des taux d’intérêt immobiliers trop élevés ? Il suffit d’observer la courbe d’évolution des taux d'intérêt des crédits immobiliers en France pour se rendre compte que les raisons sont à chercher ailleurs.

Les taux de prêts immobiliers entre 2008 et 2018

En 1992, la moyenne du taux d'un prêt immobilier était de 9%. Ce chiffre a progressivement chuté jusqu’en 2007, année durant laquelle le taux d’intérêt immobilier moyen était de 3.5%. Après une remontée des taux liée à la crise monétaire de 2008, la tendance baissière s’est poursuivie. Fin 2014, la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé d’abaisser son taux directeur, ce qui a incité les banques à accentuer la baisse des taux de crédits. Ainsi, le taux moyen estimé pour l’année 2018 est de 1.5%, et, selon l’observatoire Crédit Logement - CSA, la remontée des taux immobiliers sera plutôt lente jusqu’en 2020. Précisons également qu’en parallèle de ces taux de crédits immobiliers extrêmement bas, les pouvoirs publics ont mis en place des dispositifs visant à faciliter l’accès à la propriété pour les ménages modestes (prêt à taux zéro, prêt accession sociale…).

Un marché de l’immobilier qui reprend des couleurs

Cet environnement favorable a visiblement porté ses fruits puisque la FNAIM (Fédération Nationale de l'Immobilier) déclare une hausse de 42% de ses activités depuis ces trois dernières années et 300 000 transactions supplémentaires réalisées. À noter également que la part des primo-accédants a nettement augmenté sur cette même période en représentant 32% des nouvelles acquisitions (source L’Observatoire des Agents Immobiliers). Mais sans réelle surprise, la reprise de la demande sur le marché immobilier a entrainé une hausse du prix du m² d’environ 4.2% à l’échelle nationale, soit un m² à 2550€ en moyenne. Ce sont les appartements qui subissent la hausse la plus sensible avec +4.9%, celle des maisons individuelles étant de +3.7%.

Une hausse variable selon les villes et les régions

Bien que toutes les régions françaises soient concernées par cette embellie, de fortes disparités apparaissent entre les départements. Ces disparités s’expliquent en partie par le fait que les logements les plus recherchés se situent à proximité des bassins d’emplois les plus actifs. La qualité de vie fait également partie des critères de choix. C’est ainsi que l’achat d’un logement en Île-de-France coûte 5% plus cher en 2017 qu’en 2016.

Certaines villes françaises, dont de nombreuses capitales régionales, ont également vu le prix du m² augmenter de manière sensible. C’est le cas de Bordeaux (+7.7%), Lyon (+5.3%), Nantes (+4.3%) ou Toulouse (+ 3.9%).

Cette hausse est toutefois à relativiser si l’on prend en compte le taux d’inflation. En déduisant cette dernière composante, on constate alors que l’Île-de-France est la seule à afficher un solde positif avec 1.5% sur 5 ans, la province étant en recul de 1.7% sur la même période.

Une période propice à l’achat de son logement

Avec des taux d’intérêt au plus bas depuis 10 ans et des prix restant stables à de rares exceptions près, la période actuelle est particulièrement propice à un achat immobilier. Cela est d’autant plus vrai que la BCE a fait part de son intention de relever progressivement son taux directeur à partir de la moitié de l’année 2019. Un impact est donc à attendre sur le taux du crédit immobilier, même si cette hausse devrait s’opérer avec une extrême douceur afin de ne pas trop effrayer les futurs acquéreurs.