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Le HCSF garde un œil sur les conditions d’octroi des banques en matière de crédit immobilier. Il craint une crise en cas de remontée brutale des taux d’intérêt.

L’assouplissement des conditions d’emprunt

Dans le cas d’un prêt immobilier, l’emprunteur et la banque s’accordent contractuellement sur les modalités d’emprunt : taux, durée etc. La banque s’engage à mettre à disposition un capital pour financer l’achat ou la construction d’un bien immobilier. Réciproquement, l’emprunteur s’engage à rembourser chaque mois une partie du capital et des intérêts.

Même si l’emprunteur fournit des garanties suffisantes (cautionnement ou hypothèques), le prêteur supporte un risque. Ce risque est notamment pointé du doigt par une institution financière directement placée sous le ministère des Finances : le HCSF. Derrière cet acronyme se cache le Haut conseil de stabilité financière, qui comme son nom l’indique veille à ce que le système financier maintienne son équilibre.

Le HCSF se veut vigilant

Depuis 2016, les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont particulièrement attractifs. Les ménages n’hésitent donc pas emprunter pour financer l’achat d’une maison ou d’un appartement. Le prêt à l’habitat connait donc bel et bien une dynamique. Cette progression est également due à la concurrence interbancaire. Dans un climat de taux bas, les enseignes se doivent de proposer des offres attractives pour attirer une clientèle prête à faire jouer la concurrence. Certaines banques ont pu assouplir leurs conditions d’octroi et faciliter l’accès au crédit.

Le HCSF ne tire pas pour autant le signal d’alarme mais il reste vigilant par rapport à la flexibilité des banques. Car, dans la conjoncture actuelle, la rentabilité des prêts pour les banques n’est plus optimale.  Le conseil craint qu’en cas de remontée des taux, les banques ne puissent se refinancer auprès des banques centrales sans entamer davantage leur rentabilité. L’impact sur les crédits accordés aux particuliers se ferait alors sentir.

Le HCSF met donc en garde les banques contre un trop large assouplissement. Pour les emprunteurs, cela signifie qu’il faudra présenter un bon profil pour obtenir les meilleurs taux.