Dans le contexte actuel favorable aux emprunteurs, il n’y a pas que les taux d’emprunt des crédits immobiliers qui soient au plancher. Ceux des prêts à la consommation ont baissé de près de 30 % depuis 2011.En 2015, le taux moyen des prêts à la consommation s’élevait à 4,3 %
Selon une récente étude, le taux d’intérêt moyen des prêts à la consommation ont perdu 1,65 point de base en 4 ans. En 2015, il s’établissait à seulement 4,3 %, soit un niveau bien inférieur à la moyenne Européenne de 5,9 %.
La politique monétaire des institutions Européennes semblent impacter aussi les niveaux des taux d’emprunt à la consommation. Du prêt personnel au crédit affecté, tous les financements à la consommation ont vu leur coût reculer ces dernières années.
Cependant, la principale cause de cette nouvelle tendance est la concurrence acharnée que se livrent les banques qui affichent des conditions très attractives pour financer l’achat d’un bien (véhicule, l’électroménager) ou encore d’un service (voyage).
Et le crédit renouvelable dans tout ça ?
Depuis la loi Lagarde de 2010, l’usage du crédit renouvelable a bien été encadré. Selon l’association Française de sociétés financières, ce sont 25 millions de comptes de ce type de financement qui sont encore ouverts en France, contre 35 millions de comptes en 2011.
Cependant, malgré cette contraction, force est de remarquer que les banques misent toujours sur ce financement pour améliorer leurs marges qui se sont réduites à cause de la concurrence acharnée qu’elles se livrent entre elles.
Rappelons que, même si son taux moyen a aussi reculé, le crédit renouvelable apporte toujours gros aux établissements bancaires avec son taux d’intérêt qui peut facilement atteindre le seuil de l’usure.
Par ailleurs, il faut savoir que la législation du prêt renouvelable a été renforcée par la loi Hamon afin de mieux protéger les consommateurs. Par exemple, ce type d’emprunt n’est plus activé par défaut sur les cartes de fidélité.