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Selon une récente étude publiée par la fédération bancaire Française (FBF), la part des ménages détenant un crédit (immobilier, consommation) s’est stabilisée à 46,5 %, soit son plus bas niveau depuis 26 ans.

Crédit aux particuliers en 2015 : le paradoxe

Selon les chiffres de la fédération bancaire Français, moins d’un foyer Français sur deux détient un prêt et moins d’un sur trois à un financement immobilier en cours. Ce résultat est marqué par un grand paradoxe.

En fait, le stock des crédits accordés par les banques aux particuliers, c’est-à-dire, les encours, continuent d’augmenter. Mais dans le même temps, la proportion des ménages endettés baisse pour la deuxième année consécutive.

Selon cette étude de la FBF, basée sur les réponses de plusieurs milliers de personnes, 46,5 % des Français détenaient l’année dernière, un emprunt (immobilier, consommation), une proportion déjà observée un an plutôt.

Ce résultat s’explique par une nouvelle baisse du taux de détention des prêts immobiliers (30,2 % en 2015, contre 30,6 % un an plutôt), même si cette baisse est légèrement atténuée par une légère progression des prêts à la consommation.

2015 : une excellente année pour le crédit à la consommation

La stabilité du taux de détention du crédit observée en 2015 peut être expliquée par deux phénomènes qui se sont combinés.

En fait, le prêt à la consommation signe son grand retour. L’année dernière, les statistiques ont montré pour la première fois depuis 2008 une légère progression des demandes de prêt à la consommation.

L’année dernière, les emprunts à la consommation ont représenté 26 % des encours, contre 25,6 % en 2014. Une tendance qui compense la dynamique moins porteuse des financements immobiliers.

De ce fait, la part de détention des prêts d’accession à la propriété a baissé et dans le temps, une bonne part des  emprunts nouveaux ont été accordés aux ménages déjà endettés.

A la faveur des conditions de financement particulièrement attractives, les foyers endettés ont renégocié ou fait racheter leurs encours. Ainsi, le regroupement de crédits a représenté près de 40 % des financements nouveaux versés, soulignent les auteurs de l’étude.