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Selon les indices Notaire-INSEE, les prix du mètre carré ont nettement baissé au deuxième trimestre. Avec 2,7 % sur an, la baisse est plus marquée pour les logements anciens. Cependant, certains spécialistes estiment que les prix pourraient augmenter.

Vers une hausse des prix immobiliers ?

Les statisticiens de l’INSEE et les professionnels de l’immobiliers sont unanimes, partout en France, le marché a repris de la vigueur ces dernières semaines.

Cependant, si tout le monde est d’accord sur la reprise des transactions immobilières, les avis sont opposés en ce qui concerne les tarifs du mètre carré.

En fait, chacun y va de son opinion, tandis que les pessimistes optent pour une potentielle hausse des prix, les optimistes, verront une stagnation. Dans tous les cas, les tarifs semblent à nouveau en tension.

Selon les indices Notaires-INSEE, les tarifs des logements ont reculé de 2,7 % en moyenne pour les appartements sur un an et même plus de 3 % pour certains types de biens.

Mais, à regarder de près le marché, les prix pourraient bien augmenter dans les semaines à venir, surtout dans les grandes villes car depuis quelques semaines, les tarifs frémissent à la hausse.

Comment expliquer la baisse des prix de l’immobilier ?

La baisse des tarifs du mètre carré est tellement importante qu’il faut remonter jusqu’en juin 2012 pour observer une telle tendance.

Cependant, ce phénomène s’explique selon les Notaires-INSEE, à la fois par le maintien des taux d’intérêt particulièrement attractifs et par le grand retour d’investisseurs étrangers attirés par la baisse de l’Euro et les nouveaux dispositifs fiscaux dans l’immobilier (défiscalisation).

Avec des conditions attractives de financement, les jeunes emprunteurs (primo-accédant) ont aussi fait leur grand retour sur le marché immobilier.

En fait, le maintien des taux bas et l’allongement de la durée des crédits résultent des conditions financières très favorables. Cela permet de compenser une partie de la hausse des prix.

De plus, dans le même temps, la nouvelle politique de la banque centrale Européenne (BCE) a encouragé les banques à prêter davantage avec des mensualités soutenables.

Par ailleurs, si les professionnels de l’immobilier reconnaissent que les données de l’INSEE sont parmi les plus fiables, il faut savoir que ces derniers ne sont qu’une photographie du marché plusieurs mois avant leur publication.

De ce fait, la baisse des prix peut aussi être l’une des conséquences de la crise russe et du désintérêt de nombreux investisseurs russes depuis 2014.